432-00013 (Pêches)

Le gouvernement du Canada est déterminé à gérer efficacement la pêche du hareng du Pacifique en prenant des décisions fondées sur des données probantes dans le but d’assurer la santé et la durabilité des stocks pour l’avenir. Nous sommes d’accord avec vous : le hareng du Pacifique est une source alimentaire importante pour bon nombre d’espèces sur la côte du Pacifique. Nous reconnaissons également que le hareng fait partie intégrante de la culture des Premières Nations, et qu’elles ont un accès prioritaire au hareng à des fins alimentaires, sociales et cérémoniales, après la conservation.

Le hareng du Pacifique est un poisson de fourrage. Ainsi, son abondance fluctue grandement et le déclin de la biomasse est attendu. Les prévisions relatives à la biomasse sont très incertaines en raison de certains facteurs comme les conditions environnementales et la prédation, qui varient d’une année à l’autre. L’approche du MPO en matière de gestion des pêches tient compte de cette variabilité. Le rendement de cette approche a fait l’objet d’une évaluation par le secteur des sciences du MPO et est assujetti à l’évaluation scientifique par les pairs. L’approche a été conçue pour éviter que les niveaux de la biomasse féconde passent en deçà d’un point de référence limite établi.

En 2019-2020, le niveau de prises pour la pêche du hareng dans le détroit de Géorgie était établi à 10 895 tonnes métriques, ce qui représente 20 % de la biomasse féconde prévue. Ce niveau de prises est jugé prudent, puisqu’il laisse 80 % des harengs matures et la totalité des jeunes harengs à l’appui des processus associés aux populations et aux écosystèmes, comme l’alimentation du saumon et des mammifères marins. Le niveau de prises de 2019-2020 a été réduit par rapport à celui des années précédentes, en raison des prévisions à la baisse relatives à la biomasse. Cette réduction du nombre de prises permises correspond aux objectifs en matière de conservation associés à notre approche de gestion et offre des possibilités à l’industrie, notamment aux Premières Nations qui s’adonnent à la pêche commerciale.

L’approche désignée ci-dessus est expliquée en détail dans le plan de gestion intégrée des pêches du hareng du Pacifique de 2019-2020, qui a été élaboré à la suite de consultations avec les collectivités et organisations des Premières Nations, et d’autres intervenants comme les pêcheurs commerciaux. Le processus de consultation permet de veiller à ce que les décisions en matière de gestion des pêches soient prises de manière transparente, en fonction des meilleures données scientifiques disponibles, en tenant compte des Autochtones, des pêcheurs commerciaux et de la population.

Selon les données d’évaluation des stocks de hareng du détroit de Géorgie de 2020, publiées récemment, la biomasse féconde a augmenté en 2020 par rapport aux niveaux de 2019, et le niveau des stocks demeure sain.